Malek Lehoussine

Malek

Quelques réflexions

La peinture tente de toucher du bout de la main sa propre réalité intérieure. Je ne sais jamais ce que je vais peindre, je vis au présent dans ma peinture. Je commence une dizaine de tableaux que je travaille sur 1, 2 ou trois ans.

Je reviens sans cesse dessus. Je commence par des fonds sombres et clairs où je travaille seulement les masses et la lumière sur toute la surface. C’est très physique. Je ne fais jamais d’esquisse, de trait. J’ai une vague idée, mais une fois le tableau lancé, des choses apparaissent inévitablement.

Le matin le regard est irremplaçable justement parce qu’il n’est pas réfléchi, pas conscient. Mon œil accompagne le geste et il m’aide avec le temps entre chaque séance à voir surgir la peinture. Depuis que je suis à la campagne les ciels m’ont amenés au paysage. C’est ainsi que je vis avec la peinture.

Malek Lehoussine, Juin 2016

paysage 130 large par 81 de haut hiromi

paysage 130 large 97 cm haut hiromi

Le fleuve

raglhy

paysage 9

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